Retour sur Gibraltar

Publié le par Bertrand Freymond

Passer le Détroit de Gibraltar, surtout dans le sens est-ouest, n'est jamais anodin et réclame une sérieuse préparation. Cette unique point de communication entre la Méditerranée et l'Atlantique forme une sorte de goulet où les vents s'accélèrent et peuvent créer un réel danger. La météo vous fait les yeux doux en vous annonçant un temps de demoiselle, avec 5 nœuds de vent, mais vous en balance en réalité une bonne vingtaine dans le pif. A cela, il faut ajouter un trafic intense de cargos dont on a pas envie d'aller chatouiller les coques. Gaffe, donc !

Pour notre part, nous avons eu l'opportunité de bénéficier d'une fenêtre favorable et avons décidé de nous lancer le lendemain même de notre arrivée à Smir, au Maroc.Nous goûterons une autre fois au couscous local. Départ. Les conditions sont bonnes, pas de mer formée, pas de vents contraires, les dieux sont avec nous, go !

Pas de chance. La brume nous attendait dans le détroit. A ne pas apercevoir une mouette à 20 mètres ! Si notre Ki-Amora n'avait pas été équipé d'un radar, nous aurions sans doute été obligés de jouer les prolongations sur un quai marocain.

Voici à quoi ressemble le trafic dans Gibraltar, à n'importe quelle heure de la nuit ou de la journée.

Voici à quoi ressemble le trafic dans Gibraltar, à n'importe quelle heure de la nuit ou de la journée.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article